Rhum Martinique
Antilles Françaises
Le Rhum de Martinique est produit dès le 17ème siècle à partir de la canne à sucre qui pousse en abondance sur l’île. Le Rhum de Martinique a obtenu l’aoc officiellement en 1996, devenant le premier et unique rhum à recevoir une distinction de la sorte, reconnaissant la qualité du terroir et du savoir-faire de La Martinique dans la production de Rhum. L’île produit avant tout du Rhum blanc, ou Rhum agricole, c’est à dire du Rhum de jus de canne fermenté. A noter que l’île partage sa gloire avec la Guadeloupe, qui produit aussi de très bon Rhums, comme toute cette région des Caraïbes, comme à Cuba aussi ou en Jamaïque.
Nos Rhums Martiniquais
Fighting Spirit Gold Rhum Chantal Comte
Rhum Chantal Comte Cuvée Caribaea Batch 2
NEISSON Le Vieux
Histoire
La Martinique est « colonisé » en 1635 par Pierre Belain d’Esnambuc, marin, qui débarque avec une centaine d’homme sur l’île. Les premières plantations de canne à sucre, cependant, ne seront créées qu’en 1651, lorsque La Martinique est rachetée par son neveu. Ce sont ensuite les juifs Hollandais, expulsés du Brésil, qui apportèrent à La Martinique les techniques et la matériel nécessaires à la fabrication du sucre. La création des premiers rhums, appelé tafia ou guildive en Martinique, remonte à la deuxième moitié du 17ème siècle. Ce sont les pères du Tertre, et surtout le Père Labat qui améliorent le procédé pour distiller la canne à sucre et produire du Rhum. Les religieux, comme pour le vin en france, ont souvent eu une grand importance dans le développement de la qualité des alcools. Le Père Labat est connu pour avoir grandement contribué à l’amélioration du rhum en Martinique, dans sa sucrerie de Fond Saint-Jacques.
Développement
Longtemps, Le Rhum a été en Martinique une production principalement familiale. On comptait alors des centaines de petites distilleries artisanales qui produisait du Rhum pour le quartier. Dans les provinces éloignées notamment, non desservies par les réseaux ferrés, la production de Rhum se limitait à de petites zones presque confidentielles. On y produisait alors souvent de l’excellent Rhum agricole, échappant à une logique industrielle. Ces distilleries « de campagne » prospérèrent encore plus après l’arrêt de l’industrie sucrière sur l’île. Elles se regroupèrent ensuite et produisirent un Rhum toujours plus qualitatif. Aujourd’hui, il reste 9 distilleries en activité à La Martinique : Depaz, Neisson, JM, Saint-James, La Dillon, la Favorite, la Mauny, Trois-Rivières et le Simon qui distille également les Rhums Clément, Saint-Etienne et Bally.